Entre le [plys] et le [ply].
C’est dans cet espace là, entre l’addition et la disparition, la présence et l’absence, la perte et le désir bien vivant, que je regarde, vis, travaille.
Là où ça s’éclaire – lueurs d’espoirs - ça s’éteint aussi. Mais la boîte reste - les traces à l’intérieur demeurent, points de croisement d’une mémoire universelle et intime, des croix de résistances, des croix de vie, des croix de et pour chacun - comme une caisse de résonance.
Mettre en lumière est un acte libre. Une proposition, quelque chose s’est écrit, s’est illuminé, et c’est la rencontre avec le regard, l’instinct de l’autre, qui peut choisir, à son tour, le sens du + :
Le toujours +, l’accumulation, la surconsommation de signes, de désirs, jusqu’à l’étouffement, la perte de sens, le + devenant le trop, et le plus rien du tout. Le « c’est fini », il y a eu peut-être, il n’y a plus. Il s’est agit pour moi d’extraire d’un épuisement, de saisir de chaque instant, même le pire, une possibilité, une chance, une poésie, un déplacement.
- 25 tableaux, bois, tôle, verre, leds, 28cm x 64cm x 8cm :
+ DE LUMIÈRE, + DE SIGNE, + DE PEINE, + DE SENS, + DE TEMPS, + DE MÉMOIRE, + DE PLACE, + DE BRUIT, + DE LIEN, + DE CADRE, + DE VIE, + DE DÉSIR, + DE PASSE, + D’HISTOIRE, + DE SOUFFLE, + DE MOTS, + DE CORPS, + DE BASHUNG, + PERSONNE, + DE +, JE SAIS +, JE SAIS +, ON Y VOIT +
- une installation :
PLUS DE LUMIÈRE 2m x 1,85 m, acquisition de la société Blachere Illumination
Avec le soutien de : Christine Allain-Launey, Anna Massoni, Angela Massoni, Didier Gaillard, Pascal Signolet, Manuel Serrano, Kiko Lopez